vendredi 1 mars 2019

Egalité salariale : de gré ou de force, les entreprises vont s'y mettre

L'égalité salariale, c'est pour maintenant. Ce vendredi 1er mars 2019 entre en vigueur l'index de l'égalité salariale, une mesure issue de la loi "Avenir professionnel". Désormais, les entreprises de plus de 1.000 salariés doivent rendre public leur index, calculé à partir de 5 critères : l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes, l'écart en matière de répartition des augmentations de salaires, la réalité de l'augmentation des salaires pour les femmes à leur retour de congé maternité, le nombre de femmes parmi les dix plus hautes rémunérations de l'entreprise et enfin l'écart de répartition des promotions.

Visuel du ministère du Travail


Les entreprises ont donc l'obligation non seulement de calculer leur index mais encore de le publier. Et puis, pour celles dont le score serait en-deçà de 75%, elles disposeront de trois ans pour corriger le tir. Les entreprises qui ne publieraient pas leur index et/ou celles qui ne feraient pas le nécessaire pour atteindre et dépasser les 75% seront sanctionnées par une pénalité financière.
A ce stade, seules les entreprises de plus de 1.000 salariés sont concernées mais, à terme, ce dispositif devrait s'étendre.

Alors évidemment, à ce stade, les grosses entreprises qui communiquent dans les medias sont celles pour qui ça se passe pas mal du côté du score : la Société générale se targue d'un glorieux 85%, mais c'est moisn bien que la Poste qui affiche 94%, à égalité avec Cap Gemini. Suez affiche un index à 88% et EDF 80%. GRDF et Radio France admettent un index à 73% et promettent de faire mieux l'an prochain...

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