Hier se tenait le premier tour des élections législatives en France. Non seulement on assiste à un changement de couleur politique mais il semble que l'on s'oriente vers une féminisation historique du palais Bourbon. Alors que l'Assemblée compte 577 députés, pas moins de 245 femmes sont arrivées en tête de leur circonscription ce dimanche - dont 187 candidates du mouvement politique d'Emmanuel Macron. Si elles transforment l'essai au second tour, ces 245 femmes représenteront 42,5% des sièges de l'Assemblée, contre un peu moins de 27% actuellement. Ce n'est pas encore la parité mais on s'en rapproche.
Restera à déterminer quelles instances elles intégreront à l'Assemblée. Et notamment quelles commissions permanentes : affaires cultures, affaires économiques, affaires étrangères, affaires sociales, défense, développement durable, finances, lois. Car ce n'est pas tant le nombre de femmes qui importe que le choix des sujets qu'on leur confie.
Pour mémoire, dans le gouvernement Philippe, voici les femmes qui ont été choisies et le portefeuille qui leur a été confié :
- Sylvie Goulard, ministre des Armées
- Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé
- Françoise Nyssen, ministre de la Culture
- Muriel Pénicaud, ministre du Travail
- Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur
- Annick Girardin, ministre de l'Outre mer
- Laura Flessel, ministre des Sports
- Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique chargée des transports
- Marielle de Sarnez, ministre chargée des Affaires européennes
- Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité femmes-hommes
- Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées
Un certain nombre de ces sujets sont assez classiquement confiés aux femmes - la santé, la culture, l'égalité, les personnes handicapées,... - mais certains ministères sont plus surprenants, au premier desquels le ministère des Armées. Qu'en sera-t-il au palais Bourbon ?
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