Samedi prochain, le 23 novembre, des marches contre les violences faites aux femmes sont organisées un peu partout en France. Comme l'an passé, des milliers de femmes et d'hommes se mobiliseront sur le sujet. Ces personnes dénonceront les violences, alerteront ceux qui font mine de ne pas voir, fustigeront l'indéfendable et l'inadmissible.
Mais au-delà de ces marches, cherchons à comprendre. D'où viennent ces violences ? Qui sont ces hommes qui maltraitent les femmes ? Pourquoi le font-ils ? A quoi leur sert cette violence ? D'où vient-elle ? De leur éducation ? Quelle(s) leçon(s) entendent donner ces hommes aux femmes qu'ils agressent ? Quel est leur rapport aux femmes ? Que pensent-ils d'elles ? De quel droit les agressent-ils ?
Et puis tant qu'on y est, pourquoi les femmes se sont-elles tues tout ce temps ? D'ailleurs, est-ce qu'elles taisaient ces violences ou bien était-ce leur entourage qui n'entendait pas ? Qu'arrivait-il aux femmes rebelles ?
Si les femmes étaient égales en tous points aux hommes, ces derniers seraient-ils plus ou moins violents ? Souhaiteraient-ils par la violence, les faire taire, amoindrir leur importance, ou bien l'égalité entre les sexes conduirait-elle à éteindre la violence que les femmes subissent ? Qu'adviendra-t-il de la violence des hommes le jour où les femmes graviront sans entraves les échelons du monde de l'entreprise, le jour où, à poste et compétences égales, elles gagneront autant qu'eux ? Au fond, dans le duo violence et inégalité entre les sexes, qui est l'oeuf et qui est la poule ? Est-ce parce que le monde tourne à leur avantage depuis toujours que les hommes violentent les femmes, épanouis qu'ils sont dans leur sentiment de supériorité ? Les femmes de pouvoir subissent-elles la violence des hommes ? Un homme a-t-il déjà levé la main sur Christine Lagarde ? Sur Sheryl Sandberg ? Sur Emma Watson ? Sur Michelle Obama ? Sur Madonna ? Sur Monica Bellucci ?
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