mardi 25 juin 2019

Les indélicatesses du calendrier : de l'art d'anticiper les corvées...

Comme tous les mois de juin, vous êtes sous l'eau. Avant la trêve estivale, c'est toujours la même rengaine. Vous avez pris garde de ne rien prévoir de particulier et pourtant vous avez le sentiment de ne pas poser le pied à terre. C'est que les kermesses des écoles, les spectacles de fin d'année, les anniversaires, les fêtes foraines s'enchaînent à tel point que vos week-ends ressemblent à des tunnels sans fin. Vous vous dites que c'est le prix à payer avant de profiter des deux mois où tout ralentira, où, normalement, le farniente prendra le pas sur le reste. Vous vous dites que vous les aurez bien méritées, ces vacances. Aaaaahhhh les vacances, où tout le monde s'engouffre sur les autoroutes, pour se retrouver, loin des villes, à s'amonceler sur les plages de France ou d'ailleurs, s'imaginant avoir enfin le cerveau au repos... tant que l'on a ses bambins à portée de vue hein, parce que sur les plages, ce ne sont pas les soucis qui manquent (crainte de la noyade, des coups des soleil, des méduses, de la déshydratation, j'en passe et des meilleurs...). Non mais ça va être chouette ces vacances, c'est sûr.



Simplement, d'ici là, il reste un peu moins de deux semaines à passer. Avec un peu de chance, encore quelques "festivités" à partager. Et puis, il ne faut perdre de vue que si les vacances approchent, la rentrée n'est pas loin. Prière donc d'anticiper les inscriptions pour les activités extra-scolaires, de prendre d'ores et déjà rendez-vous avec le médecin pour le sacro-saint certificat médical exigé pour toute inscription sportive ( c'est bien connu, d'ailleurs, les médecins, population en voie de disparition, n'ont que ça à faire, remplir des certificats qui, au fond, ne servent à rien. Mais je m'égare...), de faire le point sur les fournitures scolaires que l'on a déjà en stock et acheter ce qu'il manque, même punition s'agissant des gardes-robes. D'ailleurs, les soldes commencent cette semaine, c'est le moment où jamais. Comme ça, quand on aura fait tout ça, on pourra envisager enfin d'en profiter, de ces vacances.

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