Dans deux mois, à la fin de l'été, le secrétariat d'Etat à l'égalité femmes-hommes tiendra sa première Université d'été du féminisme. Etonnant, pour une femme qui ne se dit pas secrétaire d'Etat des féministes (lire ou relire ici : Marlène Schiappa : quand les langues se délient ). Pourtant, c'est bien ainsi que ce congrès organisé à la maison de la radio à Paris est intitulé : "Université du féminisme". Ca claque !
Pendant deux jours, il sera question d'histoire du féminisme, de sexisme au quotidien, d'égalité sur le lieu de travail, de #Metoo mais aussi de ce que les hommes peuvent faire dans ce champ.
On attend de savoir qui sera invité à s'exprimer sur ces sujets et ce qui pourra éventuellement y être annoncé car, si l'on ne peut pas échapper à la grande cause du quinquennat tant c'est souvent répété ici ou là, on a quand même du mal à sentir, concrètement, ce qui a changé depuis un an, en la matière. L'art de la communication étant ce qu'il est, Marlène Schiappa martèle ses messages, suivie par Emmanuel Macron. Mais il ne suffit pas de dire qu'il faut changer les choses pour que les choses changent. Et il faut veiller à ce que l'on dit et à la façon dont on le dit. En témoigne cette jolie leçon de storytelling du début de semaine qui tombe à plat :
La France n'aurait pas répondu au mouvement #Metoo, elle l'aurait anticipé ! Inutile de préciser que les réseaux sociaux se sont enflammés à propos de ce tweet incroyable.
Les violences sexuelles ont-elles diminué depuis l'arrivée au gouvernement de Marlène Schiappa ? L'égalité de salaires entre hommes et femmes est-elle effective ? Encouragée ? La conciliation vie de famille / vie professionnelle est-elle facilitée ? Les crèches d'entreprises développées pour permettre aux femmes de mieux s'investir dans leur vie professionnelle ? Quid aussi de l'amélioration du congé paternité ?
Qu'est-ce qui, concrètement, statistiquement, a changé depuis un an ? Il vous reste 4 ans...
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