mercredi 9 mai 2018

Vie de famille et travail : peser le pour et le contre et opérer ses choix

Léa a 25 ans. Avec son compagnon, elle vient d'avoir son premier enfant. La tête dans les nuages mais bien sur les épaules, les tourtereaux doivent revoir l'organisation de leur(s) vie(s). Agent d'entretien, elle cumule deux CDI à temps partiel qui la tiennent éloignée de son domicile dès 8h du matin et jusqu'à 21h30. Quant à lui, chauffeur poids lourd, il est beaucoup en déplacement et rentre rarement à la maison en semaine. Quand Léa reprendra le travail après son congé maternité, il est impossible que le bébé soit gardé en crêche : aucune structure ne propose des horaires si étendus ! Les jeunes parents jugent également inconcevable de laisser leur enfant à une assistante maternelle, aussi géniale soit-elle, de 8h à 21h30. 

Alors la décision a été prise : Léa quittera son emploi de fin de journée. Elle ne reprendra que celui du début de journée. Avec un prêt immobilier à rembourser, il faudra faire attention aux dépenses, c'est sûr. Le manque à gagner ne sera pas négligeable mais, dit-elle, "je n'ai pas fait un enfant pour ne pas le voir de la semaine et qu'il soit élevé entièrement par un nounou". Une décision qui a été prise comme une évidence, parce que ça allait de soi pour eux, mais qui va induire la nécessité de se serrer la ceinture. Une contrainte que ces jeunes parents ont décidé d'assumer, ensemble, en même temps qu'ils fondent leur famille, leur foyer.

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