A partir du 9 juin prochain, amélioration de la situation sanitaire oblige, le télétravail ne sera plus la norme dans les entreprises. Un nouveau protocole sanitaire prévoit en effet que "les employeurs fixent dans le cadre du dialogue social de proximité, un nombre minimal de jours de télétravail par semaine, pour les activités qui le permettent". Il y a fort à parier que pour bon nombre d'employeurs, ce nouveau texte soit une aubaine pour siffler la fin de la récré. Beaucoup considèrent en effet encore que travailler depuis son domicile est synonyme de perte de cadence et de productivité.
Pourtant, du côté des employés, le bilan est tout autre. Si bien que selon un baromètre Opinionway publié cette semaine, 74% des salariés en télétravail ne veulent pas revenir dans l'entreprise comme avant. Ils souhaitent majoritairement un mode de travail alliant télétravail et présentiel. Et pour cause. Au cours de cette année si atypique, les néo-télétravailleurs ont mesuré quels avantages ils pouvaient tirer d'une telle organisation : plus de facilité à concilier vie de famille et vie pro, plus de souplesse dans les horaires, plus d'autonomie, moins de réunionite, moins de transports, moins de fatigue. Il eut été extrêmement surprenant que le baromètre Opinonway donne des résultats à l'opposé de ce qu'ils sont, que les employés veuillent majoritairement revenir en présentiel à 100%.
Face à cet état de faits, il va être intéressant de suivre comment les entreprises vont réagir et s'adapter, quelles nouvelles règles elles fixeront pour leurs employés, quels accords seront passés. Quelles seront les conséquences de cette année si singulière en matière de management, de politiques de ressources humaines ?
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