Selon le ministère de l'Education nationale et de la Jeunesse, pas moins de 16 millions de personnes s'investissent dans le paysage associatif, en France. 16 millions de bénévoles qui consacrent du temps et de l'énergie dans des domaines aussi variés que le sport, l'humanitaire, la santé, la culture, les loisirs ou encore l'éducation. 16 millions de personnes, femmes et hommes, sans qui notre vie n'aurait pas la même allure. Nos enfants n'auraient pas accès à tout ce qui leur est possible de faire aujourd'hui, de même que nos aînés et que nous-mêmes.
Tout cela pour dire que dans l'organisation de nos vies, dans nos réflexions sur les conditions de l'équilibre entre notre vie professionnelle et notre vie privée, le tissu associatif - et donc l'action de ces 16 millions de personnes - a une place importante, sinon décisive.
La "société" n'a pas pour habitude d'exprimer sa reconnaissance. Les bénévoles ont ceci d'intéressant pour l'Etat qu'ils abattent un travail considérable sans au fond, rien demander en retour. Ils sont la variable d'ajustement de bien des budgets, ils sont sinon corvéables à merci, au moins largement encouragés à s'investir toujours plus. Ils sont essentiels. Aux bénévoles, la patrie devrait être reconnaissante.
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