L'info du jour, bonjour !
Il ne vous aura pas échappé que l'Insee vient de publier les chiffres du dernier recensement. Ce que l'on y apprend, c'est que, entre 1990 et 2016, le nombre de familles monoparentales comprenant des enfants de moins de 18 ans a doublé, passant 822.000 à 1,7 million. Ainsi, pas moins de quatre millions d'enfants vivent, au moment où vous me lisez dans des familles monoparentales. Ce chiffre correspond à 21% des enfants français. Vous me voyez venir : sur ces 21 enfants sur 100 qui vivent dans une famille monoparentale, 18 vivent avec leur mère. Comme chacun sait, dans l'écrasante majorité des cas, en cas de divorce ou de séparation, c'est la mère qui conserve la garde des enfants. Un état de faits que l'on peut questionner.
Cela étant, observe encore l'Insee, il importe de noter qu'un tiers des familles monoparentales vit sous le seuil de pauvreté. Plusieurs explications sont à prendre en compte : d'abord, statistiquement, l'institut d'études démographiques remarque que les mères de famille monoparentale sont moins dîplomées que les mères de famille dite traditionnelle. Leur niveau de revenu se trouve donc inférieur. De surcroit, étant donné que ces femmes séparées ou divorcées sont seules pour assumer la garde des enfants, elles travaillent moins souvent à temps plein que les autres. Enfin, ces mères sont bien moins souvent propriétaires de leur logement. Ainsi, dans 37% des cas, les enfants de familles monoparentales vivent dans un logement social.
Autrement dit, et sans surprise, les mères célibataires trinquent sérieusement.
Pour en savoir plus, consulter le site de l'Insee : insee.fr
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