Le 1er août dernier, l'Assemblée nationale n'était pas encore en stand-by. Les députés travaillaient à marche forcée sur différents textes (souvenez-vous de leurs coups de gueule dans les medias...) et ont, ce jour-là, adopté un projet de loi porté par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, avec le soutien de la secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes.
Ce texte visant "la liberté de choisir son avenir professionnel" se donne pour objectif de lever les freins aux carrières des Français et traite de la question de l'égalité entre les sexes sur le marché du travail. Ainsi, de l'accès aux formations professionnelles et universitaires à la constitution des instances dirigeantes des entreprises, il est établi que femmes et hommes doivent pouvoir avancer en toute égalité, main dans la main. Que ce soit en matière de promotion ou de rémunération, les femmes ne devront plus être sous-considérées dans les entreprises. Peu à peu, les écarts de rémunération entre femmes et hommes devront être supprimés et, dans les entreprises d'au moins 50 salariés, l'employeur devra, chaque année, publier "des indicateurs
relatifs aux écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et
aux actions mises en œuvre pour les supprimer, selon des modalités et une méthodologie définies par décret".
Les entreprises ne parvenant pas à régler ce problème devront fixer des mesures correctrices et disposeront d'un délai de trois ans pour se mettre en conformité sous peine de pénalité
financière.
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