Le football n'est pas le seul sport où les Français brillent. Les hommes ne sont pas, non plus, les seuls, à atteindre les podiums. Ce week-end, l'équipe féminine qui participait à la Coupe du monde de rugby à 7 s'est inclinée en finale, face à la Nouvelle-Zélande. Autrement dit : les Bleues sont arrivées en 2è place de cette compétition internationale. Pas de quoi baisser l'échine, tout de même !
Et pourtant...
Le journal L'Equipe ne consacre même pas un feuillet à cette performance. C'est dire l'intérêt qu'il porte au sport féminin.
Quelques rares quotidiens français ont traité le sujet. Mais vraiment peu. C'est la fédération française de rugby qui a fait le job, communiquant autant que possible pour que cela se sache. De la même façon, le fameux week-end de victoire des Bleus à la Coupe du monde de football - évènement intergalactique s'il en est -, l'équipe de France universitaire féminine de rugby à 7 remportait le Championnat du monde universitaire en Namibie. Encore une information passée entre les mailles du filet de la sphère médiatique.
La question qui se pose est donc de savoir pourquoi le sport féminin n'est pas traité de la même façon que le sport masculin. Qu'est-ce qui justifie que l'on écarte de la sorte les résultats des équipes féminines ? Pourquoi sont-elles le parent pauvre du sport ? Et comment se fait-il que les medias - et notamment sportifs - ne fassent pas leur mea culpa sur ce sujet et n'opèrent pas de changements éditoriaux sérieux sur la question ? A quoi bon recourir aux services de femmes journalistes, telles que l'incontournable Anne-Laure Bonnet, pour couvrir des évènements sportifs d'envergure pour se targuer d'ouverture d'esprit si on ne traite les résultats sportifs féminins qu'a minima ? Quid enfin du rôle des annonceurs et autres sponsors dans ce domaine ?
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