Murielle est médecin. Elle a toujours travaillé à temps partiel. Elle précise : "je travaille à 70% avec une semaine d'astreinte par mois, ce qui comprend une présence le samedi matin et le dimanche matin. Je ne travaille pas le mercredi toute la journée et le jeudi après-midi". Murielle, par ailleurs, travaille juste à côté de l'établissement scolaire de ses deux enfants. Pratique. Son mari étant chef d'une toute jeune entreprise, elle assure l'intendance générale. C'est elle qui gère la maison et ce qui s'y rapporte, elle s'occupe des enfants matins et soirs, les conduit à leurs activités, s'occupe des devoirs.
Mais Murielle a également besoin de faire du sport, 4 heures par semaine. C'est comme ça et pas autrement. C'est son sas de décompression. Son mari prend alors le relais à la maison. Elle sacralise aussi ses pauses déjeuner, sans culpabiliser. Pendant 1h30, chaque midi, elle souffle : "les enfants sont à l'école, mon mari au bureau, mes patients n'ont pas besoin de moi. Je profite, je m'occupe de moi".
Si Murielle est très présente pour ses enfants, si elle encourage et soutient son mari pour que son entreprise soit couronnée de succès, si elle est investie dans son travail, elle a appris à également prendre soin d'elle, à s'écouter, à ne pas renoncer à ses passions sportives ou artistiques. Si bien qu'au final, quand on lui pose la question, elle ne tergiverse pas 150 ans avant de pouvoir affirmer que oui, elle est heureuse, bien dans sa peau, épanouie.
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