jeudi 5 octobre 2017

Enfant malade : qui s'y colle ?

C'est la saison des virus ! Laquelle s'accompagne de son cortège de moments stressants, pénibles, fatiguants, j'en passe et des meilleurs : qu'est-ce que je fais du petit ? Je prends - ou bien chéri (e) - un jour enfant malade ? J'appelle mamie ? Je le colle à l'école quand même, l'air de rien ? Je télétravaille - ou bien chéri(e) -  ? J'ai une tronche affreuse, j'ai mal dormi : il s'est réveillé quatre fois, a passé le reste du temps à tousser. Comment je vais bien pouvoir me concentrer sur quoi que ce soit aujourd'hui ?

Evidemment, plus vous avez d'enfants, plus ce genre d'épisodes est fréquent. Il faut alors faire preuve d'ingéniosité, avoir un sens du système D assez développé pour trouver la façon de faire qui sera la moins culpabilisante et la plus sereine pour tout le monde. Parmi les témoignages que j'ai recueillis, dans la majorité des cas, c'est la maman qui fait faux bond à son employeur pour s'occuper de son enfant. Dans la majorité des cas aussi, si l'enfant tombe malade à l'école, l'établissement appelle d'abord la maman... Etonnant, non ?

Selon le Code du travail, si vous êtes salarié du secteur privé, vous bénéficiez d'un "congé non rémunéré en cas de maladie ou d'accident, constatés par certificat médical", pour votre enfant âgé de moins de seize ans. "La durée de ce congé est au maximum de trois jours par an. Elle est portée à cinq jours si l'enfant est âgé de moins d'un an ou si le salarié assume la charge de trois enfants ou plus âgés de moins de seize ans".

Les conventions collectives peuvent cependant être plus généreuses et dans certaines entreprises, les salariés ont droit à 3 jours de congé par enfant, sans plafond.

Dans le secteur public, la donne est différente. Les fonctionnaires et agents non-titulaires peuvent bénéficier jusqu'à 6 jours d'autorisation d'absence rémunérée. (voir ici).


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