Depuis quelques années, Cathy est devenue femme au foyer. Pas véritablement par choix, juste parce que la vie l'a amenée dans ce rôle-là. Elle y trouve son compte et s'y épanouit sans difficulté, étant dotée d'un caractère extrêmement pragmatique et adaptable, sans prise de tête. Si l'occasion se présente et pour peu que ce qu'on serait susceptible de lui proposer l'intéresse, elle retravaillera. Mais sans pression, ce n'est pas le genre de la maison. Cathy est du genre à prendre les choses comme elles viennent, sans a priori d'aucune sorte.
Il lui est toutefois arrivé de culpabiliser de ne pas travailler. Elle raconte : " Quand mon mari était au bord du burn-out, je ne pouvais pas lui dire de tout arrêter. Je n'étais pas en mesure d'assurer le temps qu'il trouve un emploi moins stressant". Cathy s'en est d'autant plus voulue de ne pas avoir pu le soutenir de cette façon que quelques années plus tôt, il lui avait permis de sortir d'un énorme stress au travail. Du coup, elle garde dans un coin de tête cet épisode douloureux et continue de se former, de se garder à niveau, de façon à pouvoir saisir toute opportunité qui se présenterait, le cas échéant. Dans son esprit, c'est l'équilibre familial et l'épanouissement de chacun qui prévalent. Son cocon est au centre de ses priorités. Si cela doit passer par une activité salariée, alors elle travaillera, si au contraire cela nécessite qu'elle soit à la maison, aucune hésitation pour elle non plus.
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