L'info qu'il faudra retenir du week-end que l'on vient de vivre, ce n'est pas le premier gros raout de campagne d'Eric Zemmour - quoiqu'on pourrait légitimement se poser la question de savoir ce que ça lui fait d'avoir peut-être organisé le mega cluster du siècle, mais ce n'est pas le sujet - mais bien le choix sans appel de Valérie Pécresse par les militants du parti Les Républicains.
C'est l'information à retenir parce que l'air de rien, Valérie Pécresse a battu quatre hommes dans cette course à la candidature mais aussi parce que, sauf erreur de ma part, cela porte à quatre le nombre de femmes candidates à l'élection présidentielle de 2022 : Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Marine Le Pen (le Rassemblement national), Anne Hidalgo (Parti socialiste) et donc Valérie Pécresse (Les Républicains). Si Sandrine Rousseau avait remporté les faveurs des militants écologistes, nous aurions pu dire que les femmes faisaient quasiment carton plein.
Face à elles, bien entendu, un certain nombre de messieurs se présenteront. On connait déjà plusieurs noms. Il sera intéressant d'observer comment se conduiront les débats. Ces messieurs garderont-ils un fond de misogynie crasse ou travailleront-ils à respecter leurs adversaires dans les débats et ne pas utiliser les mots d'hystérie, de séduction, de sexe faible, de mères de famille,... ? Aurons-nous droit à des manifestations de mansplaining et de manspreading ? Seront-ils capables d'argumenter sur le fond ?
Et, au bout du bout, la France votera-t-elle pour une femme ? Est-ce que 2022 sera l'année qui portera à la présidence de la France une femme ? On ne vote pas pour une candidate quelle qu'elle soit parce qu'elle est une femme, mais quand même, quelle révolution ce serait pour notre pays patriarcal que d'élire une femme...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire