Cette semaine, je fais partie de ces heureux parents qui vont devoir faire l'école à la maison à leur loupiot parce qu'un cas positif de covid a été identifié dans la classe. Evidemment, comme je n'ai pas d'activité professionnelle, pour moi, ça passe crème. Mais j'observe que ce n'est évidemment pas le cas de tout le monde.
Quand, dans les premiers mois du covid, il avait fallu rester à la maison et s'impliquer dans la continuité pédagogique, tout le monde s'y était plié - non sans difficultés - parce que l'élan était national et que les entreprises, de gré ou de force, avaient bien du se plier aux directives gouvernementales. Mais maintenant, en novembre 2021, on n'en est plus là. Nombre d'entreprises ont mis fin au télétravail généralisé. Pourtant, je ne vous apprends rien en soulignant que l'épidémie repart sacrément à la hausse. En fin de semaine passée, plus de 4000 classes étaient fermées, ce qui représente plus de 100.000 enfants. 100.000 enfants mis en quarantaine dont les parents doivent se débrouiller pour assurer la garde, télétravailler et gérer tant bien que mal les devoirs et les tests PCR à faire réaliser en début et fin de quarantaine.
Illustration Caroline Gaujour, mars 2020 |
Sur les groupes Whatsapp de parents d'élèves, on se souhaite bon courage. Et partant, on devient fatalistes et résignés. On fera ce qu'on peut avec les moyens du bord, on gèrera dans le couple, quand couple il y a, comme on peut. Bien sûr, il est techniquement possible pour les parents de se mettre en arrêt maladie pour garder leur enfant mais je veux bien parier que rares sont ceux qui le font vraiment. Sans doute seulement ceux qui ne peuvent pas télétravailler. Il est plus que probable que la plupart bricolent une organisation un peu bancale pour mener tout de front, avec cet argument imparable : "on fait comme on peut".
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