mardi 8 décembre 2020

Course aux cadeaux : quand la magie de Noël se transforme en corvée

Cette année, l'ambiance n'est pas tellement Noël-compatible. Covid aidant, nous sommes de ceux qui avons choisi de ne pas aller voir notre famille pour Noël. Pourtant, la charge mentale liée à Noël est elle, bien présente. Si l'on ne peut pas offrir de cadeaux en mains propres, il faut toutefois les envoyer. Si les cousins-cousines ne peuvent pas avoir la joie de se voir, il faut au moins qu'ils aient des choses à déballer pour faire passer la pilule; qu'ils sentent que l'on pense à eux. Alors, depuis quelques semaines, les listes de souhaits circulent dans tous les sens, des choix s'opèrent. On s'échange 12.000 idées, on cherche sur internet, y compris sur les sites des commerces près de chez soi puisque plus que jamais, cette année, on mise sur les petits commerces qu'il faut soutenir. On y passe un temps fou. Puis vient le moment de se poser la question : comment fait-on, on fait envoyer directement depuis le site internet ou bien on achète et ensuite on envoie ? On emballe dans du joli papier, on met en carton, on fait la queue à la poste ou dans son point relais préféré. On s'y prend suffisamment à l'avance car on suppose que les services postaux ou les camions de transport vont être submergés de boulot. Ce serait quand même dommage que les paquets n'arrivent pas en temps et en heure à leurs destinataires.


Quand cette étape est passée, on doit aussi réceptionner les paquets qui ont été envoyés pour soi, on guette les livreurs, parce qu'on n'a vraiment pas envie de devoir aller chercher ses colis en instance dans le bureau de poste du coin. Chaque fois qu'on récupère un paquet, on prévient l'expéditeur et on remercie. On se demande où est passée la "magie de Noël". Ce qui devrait être un plaisir se transforme en corvée. Alors bien sûr, le 24 au soir ou le 25 au matin, on sera ravis de voir les visages enjoués de notre progéniture et de découvrir, nous aussi, les petites attentions qu'auront eu pour nous les êtres qui nous sont chers. Mais quand même, il faut se l'avouer, quelle galère cette période !

Enfin, on pourra se mettre à table et profiter de repas de fête. Mais bien sûr, j'allais presque oublier : il aura fallu avant cela anticiper, acheter les produits dont on avait envie, les cuisiner et mettre les petits plats dans les grands. C'est fête quand même, on ne se contentera pas d'un jambon blanc - purée. 

Hauts les cœurs, nous sommes le 8 décembre. Ça va bien se passer.


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