Depuis l'ouverture de ce blog il y a près de trois ans, j'en ai raconté des changements de vies, des histoires de femmes qui, plus ou moins subitement, ont opéré des changements radicaux dans leur vie pour ne plus subir, pour parvenie à une meilleure harmonie dans leur vie, pour être plus en accord avec elles-mêmes. Hier, je racontais le cheminement de Lucie, qui avait abandonné sa carrière dans le secteur médico-social pour ouvrir une boutique de vente de créations diverses et variées.
Mais depuis 2017, il y eut aussi l'histoire de Vanessa qui était passée du secteur bancaire à la création textile; celle de Marie, préparatrice en pharmacie devenue couturière; l'histoire d'Aurélie destinée à devenir ingénieure et qui finalement choisit l'Education nationale; l'histoire de Linda qui, parce qu'ayant épousé un homme dont le métier exige des déménagements fréquents, a changé d'emplois et du rebondir professionnellement tant et tant qu'elle a de multiples casquettes, ou encore celle de Laure, graphiste devenue assistante maternelle...
Et puis il y a toutes ces histoires que je n'ai pas racontées... celle de Séverine, agent de recouvrement devenue infirmière. Celle d'Elisabeth, assistante administrative devenue sophrologue, celle de Annie, passée du secteur des ressources humaines à l'illustration. Ou encore celle de Lisa, assistante de direction devenue coach en développement personnel, ou celle de Virginie, comptable devenue pâtissière.
Au fil de leur vie, les femmes semblent opérer un glissement vers plus de concret, plus de plaisir, plus de créativité, plus de sens. Quitte à y perdre financièrement, quitte à courir des risques en termes de sécurité de carrière. Elles acceptent l'idée que peut-être, leur virage professionnel ne sera pas couronné de succès. Elles ont à l'esprit que quitter un poste souvent en CDI, plutôt pas mal payé, pour embrasser une nouvelle carrière sans doute parsemée d'embûches est un pari audacieux. Mais elles y vont, elles se lancent. Elles laissent les doutes de côté, elles écoutent leurs envies. Et c'est tant mieux !
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