Elles évoluent dans la politique, dans la finance, dans la technologie, dans les medias, l'énergie, la santé... Elles sont américaines, britanniques, chinoises, françaises, allemandes... Elles ont pour la plupart plus de 50 ans. Ce sont les cent femmes jugées les plus puissantes au monde en 2018 selon le magazine Forbes.
Le trio de tête est sans surprise composé de la chancelière allemande Angela Merkel, de la Première ministre britannique Theresa May et de la présidente du Fonds monétaire international, la française Christine Lagarde.
Elles sont puissantes parce qu'elles sont à la tête de pays, de grandes entreprises, d'institutions. Elles sont puissantes parce que la place qu'elles occupent aujourd'hui nécessite beaucoup de travail, d'implication, de volontarisme, de persévérance et qu'il ne fait aucun doute pour personne qu'elles ont mérité d'y parvenir. Elles sont puissantes parce qu'aucun homme n'est parvenu jusqu'ici à les déloger. Elles sont puissantes et elles prouvent aux sociétés patriarcales que les femmes peuvent réussir dans des sphères jusqu'ici imaginées relevant du domaine de compétences masculines exclusivement. Elles sont puissantes et ambitieuses. Elles sont puissantes et elles l'assument. Ce sont des rôles-modèles dont les histoires doivent être racontées aux enfants, des parcours à mettre en lumière pour montrer que non, définitivement, disposer d'une paire de couilles n'est pas la clé pour escompter mener une carrière de choix.
Une inconnue demeure, toutefois : quand on arrive à ce niveau-là de responsabilités et que l'on est une femme, a-t-on toujours un salaire inférieur de 9 à 25% à celui d'un homme ? Est-ce que Christine Lagarde gagne autant que Dominique Strauss-Kahn avant elle ?
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