Cette semaine, les droits des femmes sont au coeur des polémiques aux Etats-Unis. D'un côté, Ivanka Trump, l'incroyable fille de vous-savez-qui, milite pour l'instauration d'un congé maternité. Parce que oui, vous l'ignoriiez peut-être mais jusque-là, on ne peut pas dire que les Etats-Unis se montraient bienveillants et encore moins généreux avec les femmes venant d'accoucher. Ni avec leurs bébés, par la même occasion. Certes, les femmes avaient droit à un congé de 12 semaines, mais non rémunéré.
Toujours est-il donc qu'Ivanka Trump propose l'instauration d'un congé maternité de 8 semaines, payé à hauteur de 70% du salaire et financé par les Etats. Le budget global d'une telle mesure est estimé à 18 milliards de dollars sur 10 ans, rapporte le journal le Monde dans son édition du 11 juillet. Selon ce même article, les Etats-Unis et la Papouasie-Nouvelle Guinée sont les deux seuls pays au monde à ne pas proposer de congé maternité rémunéré.
D'un autre côté, en Arkansas, un Etat voisin du Texas, un projet de loi prévu pour entrer en vigueur à la fin du mois impose aux femmes de demander la permission d'avorter au géniteur, y compris lorsqu'il s'agit d'un viol. Une victime de viol devra donc contacter son agresseur pour qu'il lui donne l'autorisation - ou pas - d'avorter. Dorénavant, donc, les femmes de l'Etat d'Arkansas ne seront plus maîtres de leur corps. Leur corps appartient désormais à leur mari, leur compagnon et/ou leur violeur.
Mais qu'elles se rassurent : certes, leur droit à l'avortement va être considérablement entravé mais elles bénéficieront d'un congé maternité rémunéré de 8 semaines grâce à Ivanka Trump...
Ils sont fous ces américains....
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