Quand commence-t-on à s'inquiéter pour ses enfants ? Et quand est-ce que ça cesse ?
Que ce soit à propos de l'alimentation de son nouveau-né ou de l'avenir professionnel de son enfant, quand on devient parent, on expérimente plus ou moins massivement cela : s'inquiéter pour la chair de sa chair. Quelles que soient les circonstances ou le sujet. Et ces inquiétudes diffèrent selon les enfants. Pour l'un, elles seront liées à son parcours scolaire, pour l'autre à ses difficultés à gérer ses émotions...
A quoi ça tient ?
Ainsi qu'il en a été question ici à plusieurs reprises, aujourd'hui, on fait des enfants parce qu'on l'a décidé. Parce que nous avons la maîtrise de notre faculté de reproduction, nous faisons des enfants par "volontarisme". Et cela décuple notre sentiment de responsabilité. Nous sommes responsables de tout ce qui touche à notre enfant, puisque son existence a été décidée par nous, puisque cet enfant n'est pas arrivé par hasard, qu'il est là parce que nous l'avons voulu. En 2018, avoir un enfant n'est pas un acte désinvolte. Cela nous oblige.
Alors on s'inquiète. Pour des choses plus ou moins futiles : pourquoi mon gosse a-t-il planté son évaluation de maths alors que c'est sa matière préférée ? Ou pour des sujets d'importance : je me souviens par exemple, au moment des attentats de Paris, m'être sentie coupable d'avoir fait des enfants dans un monde aussi fou...
"A un moment, ça se calme", me dit-on. C'est vraisemblable. Mais quand ?
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