Mon fils n'a jamais exprimé l'ambition de devenir professeur des écoles. Pourtant, il a eu un instituteur (je sais, on n'est plus supposé utiliser ce mot mais c'est quand même plus joli que le pompeux "professeur des écoles", il me semble) qui a su le passionner à tout un tas de sujets. Un rôle-modèle. Aucune de mes deux filles ne parle de devenir ingénieure ou policière, bien qu'elles en connaissent. Chez nous, force est de l'admettre, les choix d'avenir sont hypra-consensuels. Mon aîné parle de devenir paléontologue, l'une de mes filles veut être artiste peintre et la seconde institutrice.
Leurs jeux favoris sont à l'avenant. Du côté des filles, spontanément on joue à la maîtresse, à la dinette, quand mon garçon s'invente des ennemis à abattre, des batailles à livrer, des populations à sauver. Il trouve les Nerfs pour filles "stylés" mais comme ils sont roses, il y renonce. Elles connaissent et apprécient l'univers de Star wars mais pas moyen de jouer aux Lego Star wars, "c'est pour les garçons". Quand l'une de mes filles propose de jouer aux princesses, mon fils campe le rôle du garde du corps.
On parvient toutefois à quelques compromis. Il arrive que les filles jouent aux petites voitures ou aux espions, mon fils accepte de regarder Ballerina, la Reine des neiges ou Danse avec les stars. Et le fait sans bouder son plaisir. Les filles peuvent accepter de regarder le foot à la télé, même si elles n'y comprennent rien.
S'imagineraient-ils exercer un métier qu'ils estiment dédié à l'autre sexe ? Nullement. A quoi ça tient ? Qu'est-ce qui oriente vraiment les choix de nos enfants ? Leur destinée professionnelle, leurs hobbies ? Qu'est-ce qui guide leurs choix ?
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