Violences faites aux femmes : dénoncer sans cesse

Montrer qu'on ne laissera rien passer, que ce n'est pas parce qu'on a des couilles entre les jambes que l'on est tout-puissant et que l'on peut décider d'assassiner sa compagne, montrer que ce n'est pas admissible, que les violences conjugales ne sont pas admises, jamais. Selon le journal Ouest France, vendredi dernier, la cour d’assises du Morbihan a condamné à vingt ans de réclusion un homme qui avait tenté d'assassiner son épouse à coups de sécateur. L'homme se voit aussi retirer l'autorité parentale.

Evidemment, les suppôts du patriarcat considèreront que "ça va, elle n'est pas morte" et que donc, vingt ans de prison, c'est peut-être "too much", partant du principe que les maisons d'arrêt sont déjà archi-pleines. Si ce n'est qu'à un moment donné, quand, alors que l'on est seulement début avril, 24 femmes sont déjà mortes cette année en France, tuées par leur bourreau de compagnon, il est bon de rappeler que la loi interdit les violences conjugales. 

Source : feminicides.fr

Il est bon de le rappeler et il est bon que les femmes soient entendues, il est crucial que les hommes coupables de violences soient traduits en justice et qu'ils paient pour leurs actes. Il est aussi primordial que les médias jouent leur rôle et ne traitent pas ces sujets dans leurs colonnes de brèves. Ces hommes doivent payer et cela doit se savoir. Les statistiques concernant les violences faites aux femmes ne risquent pas de diminuer si les hommes auteurs de ces violences continuent de se sentir tout-puissants. Il faut qu'ils sachent que leurs actes ne resteront pas impunis, il faut qu'ils mesurent ce qu'ils risquent. Ecrire et publier autour de ces assassinats, c'est dénoncer sans cesse, c'est montrer que l'on ne ferme pas les yeux.

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