Et puis, bien plus tristement, on prend la mesure du temps qui passe quand disparaissent de plus en plus de personnes autour de nous. Nous avions cet échange pas plus tard qu'hier avec des amies, énumérant chacune les personnes décédées dans nos entourages plus ou moins proches, depuis quelques mois. Ainsi que je leur disais, au fond, "on arrive à un âge où nous allons être de plus en plus entourées par ces malheurs-là". Des amis, des proches seront emportés par la maladie, c'est inéluctable. Et cela nous ramène à cette idée que nous vieillissons et que nous aussi sommes susceptibles d'être touchées par la maladie. Cela nous renvoie à nos fragilités, à notre présence éphémère, à notre fin inéluctable.
Enfant, on vit avec cette illusion que seules les personnes âgées sont appelées à mourir. A mesure que l'on grandit, que l'on vieillit, on sent la mort se rapprocher insidieusement. Elle emporte de plus en plus de personnes autour de nous, elle fragilise nos vies, elle fait basculer nos certitudes, vaciller nos convictions. Alors, je citerai mon amie Sonia quand elle dit : " ce ne sont pas des paroles en l’air : profitez de la vie, de vos familles, de vos amis. La vie est bien trop courte. Et tout peut basculer si vite …"
Vous reprendrez bien une petite dose de "Words" pour vous redonner le sourire ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire