Il fait beau et les vacances d'été approchent à grands pas. Et pourtant, comme chaque année, c'est la même rengaine. Alors que l'on devrait pouvoir commencer à laisser nos esprits rêvasser, à ralentir le rythme, voilà que la gestion de l'agenda nous rattrape. Il faut finaliser l'organisation des vacances, les nôtres et celles de nos chères têtes blondes, revoir la garde-robe dès qu'on entend : "maman, mes shorts de l'an dernier sont trop petits". Il faut anticiper la rentrée scolaire prochaine. Les listes de fournitures ne vont pas tarder à tomber, autant se débarrasser de cette corvée au plus vite. Il faut réinscrire les louloux à leurs activités extra-scolaires, quand ils font le choix de poursuivre les mêmes que cette année, sans quoi on devra se farcir le forum des associations à la rentrée. Il faut jongler entre les emplois du temps des uns et des autres, se faire des nœuds au cerveau pour éviter de se retrouver avec des plannings alambiqués l'an prochain. Et puis répondre aux sollicitations diverses et variées de l'été. Aura-t-on le temps et la possibilité de se rendre chez untel ou untel, d'aller embrasser la vieille tante Huguette que l'on n'a pas vue depuis deux ans, covid oblige ? Et sur le trajet d'ici à là, ne pourrait-on envisager un crochet pour aller visiter ce village qui semble si accueillant ?
Soyons clairs, c'est un peu pénible.
Une fois que tout est bouclé, on est content de partir en vacances l'esprit serein et la conscience tranquille de celui qui a accompli sa mission au mieux. Mais avant cela, qu'est-ce que c'est pénible !
Chaque année, on se dit qu'il aurait mieux valu anticiper. Et chaque année, on se fait avoir à nouveau. On se dit qu'on a bien le temps, que de toutes façons, chaque année on y arrive, alors pourquoi se stresser ? Tout se passera bien.
Chez vous, ça se présente comment cette période ?
😬 oui c'est ça programme chargé, avant de commencer. Ça me démoralise d'avance...
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