Pas un jour sans que j'en découvre un nouveau. Ils semblent se multiplier comme des petits pains, allongeant considérablement la liste des "trucs" que je me fixe de suivre quotidiennement. Ils semblent pulluler tous azimuts, abordant toutes les thématiques, possibles et imaginables, sur des tons plus ou moins sérieux, parfois cinglants, ironiques, drôles, voire jubilatoires. Ils semblent échanger et se répondre, parfois sur la même longueur d'ondes, parfois avec des analyses totalement différentes...
Je dis "ils", mais en vrai de vrai, je pense "elles". Je dis "ils" parce qu'il s'agit de "groupes" plus ou moins obscurs, au sens où je ne sais pas nécessairement d'emblée qui se cache derrière ni combien de personnes sont concernées. Je pense "elles" car il s'agit de groupes de femmes.
Chaque jour ou presque donc, je découvre dans les medias, sur internet, sur les réseaux sociaux, des groupes, des associations, des blogs, des pages Facebook ou des comptes Twitter qui abordent, par la petite ou la grande porte (vous mettrez derrière ces deux adjectifs ce que vous voudrez) les sujets qui tracassent ou en tout cas questionnent et interpellent les femmes d'aujourd'hui... enfin en tout cas, ME questionnent et M'interpellent.
Parmi elles, il y a bien sûr le collectif Prenons la Une, dont j'avais signé le manifeste en 2014, qui se fixe comme objectif d'améliorer la représentation des femmes dans les medias et l'égalité professionnelle dans les rédactions. Côté medias, on trouve aussi Les Expertes, dont il était question il y a quelques semaines (lire ici) dont l'objet est de favoriser le recours à des femmes expertes de leur sujet dans les medias, plutôt que d'interviewer quasi-systématiquement des hommes.
Il y a bien sûr également les réseaux professionnels tels que Femmes du numérique, Busy women ou encore Lean in France.
Et puis on trouve aussi des groupes moins orientés parcours professionnels mais peut-être plus place des femmes dans la société, tels que l'association Les Glorieuses que nous évoquions cette semaine (lire ici). Aujourd'hui, petit dernier en date, je découvre Quoi de meuf, qui se présente comme "la newsletter générationnelle du dimanche matin qui aime le féminisme et la pop culture". Créée par deux journalistes, Clémentine Gallot et Mélanie Wanga, la newsletter se décline aussi depuis quelques jours en version audio, par ici :www.nouvellesecoutes.fr/quoi-de-meuf/ . Leur idée : parler culture et société, avec un regard de femme. Il suffisait d'y penser.
Au bout du bout, ce que l'on retiendra, c'est que les femmes osent prendre le taureau par les cornes et ce faisant, la parole. Réjouissant...
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