Aujourd'hui, si le thème du jour est officiellement "les femmes dans un monde du travail en évolution : pour un monde 50-50 en 2030", pour le citoyen lambda, le 8 mars est juste "la journée de la femme", à peu près similaire à la fête des mères... Ca énerve un peu, non ?
Que l'on se rassure, si sur le site même des Nations Unies, on n'évoque plus l'idée de "droits des femmes" et que l'on parle simplement de "journée internationale des femmes" (sic !), ONU-femmes "exhorte toutes les parties prenantes à « Franchir le pas » vers l'égalité entre les sexes pour une planète 50-50 en 2030".
Ainsi, le "Programme de développement durable à l'horizon 2030" des Nations unies prévoit que "toutes les filles et tous les garçons suivent, sur un pied d’égalité, un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité". De même, "des activités de développement et de soins de la petite enfance et une éducation préscolaire de qualité" devront se développer.
L'Onu réclame par ailleurs la fin de toutes les formes de discrimination et de violence - notamment sexuelle - à l’égard des femmes et des filles, de même que de "toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé et la mutilation génitale féminine".
Bon, je présume qu'ils sont aussi favorables à la paix dans le monde, à la fin des crises sanitaires et de la pauvreté...
Pour en savoir plus, c'est ici.
Et sinon, je vous recommande de passer 4 minutes à écouter la chronique sur le sujet de Nicole Ferroni de ce matin sur France inter. Elle est beaucoup plus marrante que moi :
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