vendredi 26 novembre 2021

Pour un monde politique exempt d'agresseurs sexuels

Sur le plateau d'Envoyé spécial ce jeudi, après la diffusion du reportage donnant la parole à des femmes qui témoignent d'agressions sexuelles ou de viols commis par Nicolas Hulot, la sénatrice Laurence Rossignol envoyait un message intéressant à toute la classe politique. Partant de l'idée que chaque parti politique doit avoir à coeur de ne pas se retrouver avec un scandale sexuel qui nuirait à son image, elle suggère que les partis ne valident plus les candidatures d'hommes et de femmes politiques qui seraient accusés d'actes de violence sexuelle. Elle assure que le parti auquel elle adhère - le PS - s'est mis en ordre de bataille sur ce sujet et que des personnes pressenties pour se présenter aux élections législatives de 2022 sur lesquelles pèseraient des accusations ne pourraient pas se présenter.

Crédit photo : Libération du 26 novembre 2021
 

Dans le même ordre d'idées, le collectif Nous Toutes organisait hier une manifestation aux abords du ministère de l'Intérieur, dénonçant les violences sexuelles et sexistes dans le milieu politique. Le collectif réclame un ménage et dénonce la mansuétude dont bénéficient généralement dans ce milieu les personnalités suspectées de violence. Une liste est dressée : messieurs Tron, Darmanin, DSK, Hulot, Girard, Lassalle,... ces noms sont entâchés. Pour certains d'entre eux, les casiers judiciaires sont restés vierges, pour cause de prescription notamment. Mais de là à leur permettre de représenter le peuple, qui au Parlement, qui au gouvernement, est une insulte pour les femmes victimes de ces personnes mais aussi une insulte au peuple français. Alors que la campagne électorale pour l'élection présidentielle de 2022 a bien démarré et que celle pour les législatives approche, les femmes n'ont pas l'intention de lâcher l'affaire et entendent bien faire en sorte que ce sujet soit traité et que des engagements soient pris.

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