Les Bleus sont donc à nouveau champions du monde de football. A nouveau, c'est la liesse populaire.
Ils ont remporté le match de finale face à une équipe haute en couleurs. Rien à voir avec le maillot à damiers rouge et blanc représentant le drapeau croate mais plus avec la personnalité incroyable d'une certaine Kolinda Grabar-Kitarovic. La présidente de ce petit pays est une femme d'une grande classe. Réputée fan de foot, il se dit que Kolinda Grabar-Kitarovic a payé ses billets d'avion "de sa poche" pour aller assister aux matches de son équipe pendant cette compétition, de même qu'elle aurait pris des jours de congés pour cela. Si c'est vrai, il y a là une leçon de choix à donner aux chefs d'Etat divers et variés.
Autre symbole : hier, jour de finale, alors que ces messieurs - Vladimir Poutine, Emmanuel Macron,... - portaient leur incontournable costume cravate, la présidente croate arborait le maillot de son équipe, comme n'importe quel supporter lambda.
Etonnante jusqu'au bout, elle a félicité et consolé un à un tous les joueurs croates, au premier rang desquels Modric dont elle a séché les larmes :
Photo AFP |
... puis pris le temps d'étreindre chaque joueur français, avec un mot pour chacun, sous une pluie battante et alors qu'aucun des messieurs présents n'avait envisagé de l'abriter sous un parapluie. D'aucuns considèreront qu'on ne peut pas à la fois se targuer de féminisme et s'offusquer d'absence de galanterie. A ceci près qu'il s'agit-là d'une célébration de stature internationale, un évènement regardé en direct par des millions de personnes à travers le monde, que Vladimir Poutine a eu droit à son parapluie dans la minute suivant le début de l'orage et que, seule femme présente, elle est restée seule sous la pluie battante, quand même les dirigeants de la Fifa avaient le droit d'être abrités.
Séquence étonnante que celle-ci où, toute à l'émotion du moment, elle ne semble même pas réaliser le sort singulier qui lui est fait. Elle n'en porte pas ombrage et se focalise entièrement sur son rôle du moment : célébrer les vainqueurs. Elle semble aussi heureuse que si la Croatie avait remporté cette finale. Pourtant son équipe a perdu, ce qui n'entame pas son enthousiasme. Fair-play, elle affiche une complicité hors du commun avec Emmanuel Macron et ira dans les vestiaires de l'équipe de France pour les féliciter encore.
Photo AFP |
Kolinda Grabar-Kitarovic, championne du monde de la classe, du fair-play et du charisme.
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