He did it !
Donald Trump est le premier président des Etats-Unis d'Amérique à avoir défilé à Washington, vendredi dernier, contre l'avortement. La "marche pour la vie" se tient chaque année à Washington. Des milliers de personnes viennent y scander combien à leurs yeux, chaque embryon importe. « L’enfant à naître n’a jamais eu plus grand défenseur à la Maison Blanche », a déclaré Donald Trump. Rien n'est moins vrai. Et d'ajouter : "J'ai informé le Congrès que j'imposerai mon veto à toute législation qui affaiblit les politiques pro-vie ou qui encouragent la destruction de la vie humaine".
Essayez de transposer pareille scène en France. Imaginez Emmanuel Macron, ou n'importe lequel de ses prédécesseurs à une marche de la Manif pour tous. Vous n'y parvenez pas ? Moi non plus.
Certes, la prise de parole publique, le rapport du politique à la religion n'ont absolument rien à voir de part et d'autre de l'Atlantique. Mais comment concevoir qu'un homme politique de cette envergure puisse encore, en 2020, prendre position publiquement contre toute possibilité d'avorter ?
En 2018 déjà, Donald Trump avait décidé de ne plus accorder de subventions aux centres de santé pratiquant les IVG. Et les législations en matière d'avortement varient d'un Etat à l'autre. Au total, seuls 4 Etats sont favorables aux IVG, comme en témoigne ce document du journal Le Monde :
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