- les violences sexistes et sexuelles
- l'égalité au travail
- l'exemplarité de l'Etat
Chiffres du secrétariat d'Etat à l'Egalité femmes-hommes |
Plus précisément, la secrétaire d'Etat a listé les dispositifs et mesures qu'elle a l'intention de mettre en place :
Mais, toute drapée dans sa mission de grande prêtresse pour l'Egalité, forte de la décision d'Emmanuel Macron de faire de l'égalité sa grande cause du quinquennat, la secrétaire d'Etat, auditionnée hier jeudi par la délégation des droits des femmes de l'Assemblée nationale, s'est pourtant prise les pieds dans le tapis du sexisme ordinaire en évoquant la possibilité d'une "VAE des compétences acquises par les mères et pères au foyer sans emploi" - présentée la veille en conseil des ministres donc - de cette façon :
"Un certain nombre de femmes dans des banlieues ou dans des zones rurales ont eu des enfants jeune et se retrouvent sans qualification, sans expérience professionnelle à l'âge de 25, 30, 35 ans sur le marché du travail avec un CV qui est une page blanche et qui n'ont pas de diplôme et qui n'ont comme seul argument pendant les entretiens d'embauche que de dire : "j'ai élevé mes enfants".
En images :
Une sortie qui lui vaut à nouveau une déferlante de critiques sur les réseaux sociaux, à base de : "les
pères vont apprécier", "ça conforte l'idée que les femmes élèvent les
mômes", "il y aura des options repassage ou "tais-toi, ton homme parle"
au CAP ?"
Lire aussi :
On me murmure à l'oreille une autre vision de cette histoire de CAP :
RépondreSupprimer"On pourrait se dire que ça valorise aussi vraiment le rôle du parent qui élève son enfant et qu'effectivement il acquiert des connaissances. Après tout, ça fait longtemps qu'avec 4 enfants, on peut être instit sans IUFM et ça ne choque pas les gens."
Je précise donc juste que ce n'est pas le CAP en soi qui me chiffonne, c'est même plutôt du bon sens. Ce qui me dérange, c'est la façon dont Marlène Schiappa présente la chose. La première fois où elle a l'occasion d'en parler publiquement, elle prononce cette phrase hallucinante publiée ci-dessus. Chassez le sexisme par la porte, il revient par la fenêtre...