Le lendemain, dans un train, deux jeunes hommes sont assis et bavardent. Il y a d'autres garçons, plus loin dans le wagon qu'ils connaissent et qui les interpellent de temps en temps mais ces deux-là sont calmes. A un arrêt du train, une bande de jeunes filles entre dans le wagon et avance, de façon volontaire et décidée, les unes derrière les autres. Elles passent devant les deux garçons, sans même les remarquer, ou en tout cas sans faire mine de les avoir vus. Ils les regardent passer, une à une - elles sont six ou sept -, elles sont manifestement au goût de ces deux garçons. Ils échangent un regard tous les deux, ils se sont compris. Mais ils n'en font pas des tonnes. Rien d'obscène semble-t-il dans leurs pensées, juste le plaisir d'avoir croisé ces beautés. Ils n'ont rien dit, ne sont pas allés tenter une approche auprès d'elles, pas plus qu'elles ne les ont abordés.
Harry Potter et la coupe de feu |
Cette double anecdote m'a amenée à me souvenir de l'importance du nombre. Dans la première scène, je veux bien parier que si le jeune homme avait été seul, il n'aurait pas insisté pour prendre la main de la jeune fille. De même si elle avait été accompagnée. Il aurait peut-être tenté le coup, mais sans plus. Ici, elle était seule et lui avait quatre copains qui l'observaient...
Dans la seconde histoire, les filles étaient trop nombreuses pour que les garçons mettent leur timidité manifeste de côté et "tentent une approche". Ils m'ont fait penser à Ron Weasley face aux filles de l'école de Beauxbâtons dans "Harry Potter et la coupe de feu". Trop occupées par leur discussion, elles n'ont rien remarqué.
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