mercredi 21 février 2018

Simone Veil, une femme dans un monument d'hommes

"Aux grands hommes, la patrie reconnaissante".
Le 1er juillet prochain, Simone Veil entrera au Panthéon, ce haut lieu de la mémoire française. Juché sur la montagne Sainte-Geneviève à Paris, le monument devint à la fin du 19è siècle un lieu de mémoire des grands noms de l'histoire de France, qu'ils aient oeuvré scientifiquement, politiquement, littérairement pour la grandeur de la France. Certaines personnes y sont inhumées, d'autres y ont simplement leur nom inscrit.

Alors que près de 80 grands hommes y sont inhumés, seules 4 femmes le sont : Sophie Berthelot, inhumée là en tant qu'épouse du chimiste Marcellin Berthelot; la physicienne Marie Curie; ainsi que les résistantes Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Simone Veil sera donc la cinquième femme.



Comment se fait-il que la patrie célèbre à ce point la mémoire de ses "grands hommes" et oublie nombre de grandes femmes ? "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante", lit-on sur le fronton du Panthéon. Tout un symbole. Où célèbre-t-on les femmes en France ? A quand un musée des femmes de l'histoire française ou un haut lieu de célébration de ces personnalités d'exception ? Où honore-t-on la mémoire d'Olympe de Gouge, de Lucie Aubrac, de George Sand, de Camille Claudel et tant d'autres ?

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