lundi 7 janvier 2019

Où il est question de coiffure et de pression des pneus...

"Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale", écrit Titiou Lecoq (Fayard, 2017). Le partage des tâches domestiques, l'allègement de la charge mentale, tout ça, tout ça, en 2019, c'est toujours pas gagné. Quoi qu'il y a du mieux, reconnaissons-le.
Une fois réglés ces défis-là, sera-t-on parvenus à un meilleur équilibre entre les femmes et les hommes ? Vraisemblablement non. Il y aura toujours la question de la parité dans les conseils d'administration des grandes entreprises, l'égalité salariale, la fin des gros clichés à base de "les filles sont nulles au foot " ou "les garçons, ça pleure pas"

Mais d'autres domaines sont aussi sources de progrès nécessaires : la mécanique, le bricolage... Pourquoi s'agirait-il du domaine réservé des hommes ? En ce qui me concerne, je suis incapable de faire un peu de plomberie et je me cherche toujours les bonnes excuses pour ne pas avoir à m'occuper de la pression des pneus de ma voiture. 

Chaque soir, ma fille vient me demander de lui tresser les cheveux pour la nuit. "Papa aurait pu le faire", lui dis-je, puisque que c'est lui qui se charge du coucher des enfants. Et elle de rétorquer : "mouais. D'accord, il a compris comment on tresse les cheveux mais ça ressemble à rien, c'est pas serré et il ne tresse pas jusqu'au bout". Au moins a-t-il essayé... Et moi, c'est quand la dernière fois que j'ai utilisé une perceuse électrique ?... Ah ben jamais en fait.

Lire aussi :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire