Sandrine savoure sa chance. Après une enfance pas idyllique, une première histoire d'amour compliquée qui n'aboutit à rien sinon à lui faire perdre un peu confiance en elle, un job intéressant de prime abord qui s'achève pourtant sur une période de harcèlement moral qui dure plusieurs années, Sandrine a le sentiment d'être parvenue à être heureuse. Pierre l'a rendue sereine, ils ont deux enfants joyeux et bien dans leurs baskets, elle a trouvé un emploi qui bien que chronophage, l'intéresse beaucoup.
Elle dit : "aujourd’hui
je vois la vie en rose et je relativise beaucoup de choses. Rien n’est
parfait, mais on est tous en bonne santé, on est bien ensemble et on regarde
dans la même direction. Que demander de plus ?"
Sandrine est comblée par ses enfants et son mari. Elle a choisi de voir le verre à moitié plein et cherche même à le remplir encore et encore. Pour profiter un peu plus, elle aimerait pouvoir travailler à temps partiel, à 80%, de façon à se ménager plus de temps précieux pour profiter de la vie. A ce stade, ce n'est pas possible mais avec un jour et demi par semaine où elle peut télétravailler, Sandrine considère que c'est un moyen terme qui lui permet de se ménager un peu. Elle ajoute : "même
si comme partout il y a des choses bien et d’autres moins bien, même s’il y a
des déplacements qui me font culpabiliser par rapport à mes enfants et mon
mari, je suis contente d’être à ce poste". Elle se sent stable professionnellement, de la même façon que dans sa vie privée. Sandrine est heureuse.
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